Ce mémoire de fin d'études est dédié à l'écrivain et homme politique franco-guyanais Léon-Gontran Damas. Le but est de faire connaissance avec sa biographie et ses activités littéraires, politiques et culturelles. En faisant connaissance avec son parcours de vie, notamment ses années d'étudiant à Paris, on remarque sa déception et sa colère envers les personnes qui discriminent encore les gens sur des bases raciales et tentent d'imposer leur culture aux autres. Avec Léopold Sédar Senghor et Aimé Césair, Léon-Gontran Damas a fondé le Mouvement de la Négritude, qui visait à résister aux politiques d'assimilation de la France et à encourager ses concitoyens à se battre pour préserver leur propre culture et identité. Déçu par les actions de la politique, Damas se consacre à la littérature et à travers ses vers exprime avec succès toutes les préoccupations et les problèmes de son peuple. Cette thèse présente ses idées les plus significatives, qui sont présentées dans des poèmes choisis du recueil de poèmes Pigments, Black Label et de l'essai Retour de Guyana.

This graduate thesis is dedicated to the French-Guyanese writer and politician Leon-Gontran Damas. The purpose is to get acquainted with his biography and his literary, political and cultural activities. Getting to know his life path, especially his student days in Paris, we will notice his disappointment and anger towards people who still discriminate people on racial grounds trying to impose their culture on others. Together with Léopold Sédar Senghor and Aimé Césair, Lèon-Gontran Damas founded the Movement of Negritude, which aimed to resist the assimilation policies of France and encourage its fellow citizens to fight to preserve their own culture and identity. Disappointed with the actions of politics, Damas dedicates himself to literature and through his verses successfully expresses all the concerns and problems of his people. This thesis presents his most significant ideas, which are presented in selected poems from the collection of poems Pigments, Black Label and the essay Retour de Guyana.